MER DE CHINE Méridionale
MEMENTO DE CARTES
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Le phare de Mischief Reef est situé sur un atoll isolé à environ 100 km (63 mi) à l’Est de Union Banks et 240 km (150 mi) à l’ouest de l’île philippine de Palawan. L’atoll est submergé à marée haute. Le phare se trouve du côté nord de l’atoll. Le site et le phare sont fermés au public.
Le récif Mischief Reef, aussi connu sous le nom du récif Meiji (chinois : 美济礁 ; pinyin : měijìjiāo), en tagalog Panganiban reef, est un récif dans l’archipel des îles Spartly Islands dans le sud de la mer de Chine à 250 kilomètres des côtes des Philippines.
Le récif est occupé et contrôlé par la Chine, et est revendiqué par Taïwan, les Philippines et le Vietnam. La zone entourant le récif est connue, pour être riche et inexploitée en gaz et pétrole.
Le récif Mischief est situé aux coordonnées 9° 55’ N, 115° 32’ E
A partir de 1994, la Chine a construit une base importante sur le côté sud de l’atoll, y compris une station de 3 étages. Une photo d’un ancien phare près de cette base est disponible. En 2015, la Chine a commencé à remplir les terres autour de la moitié nord de l’atoll pour créer une base importante, y compris une piste d’atterrissage. La vue satellite de Google montre une étape intermédiaire dans ce développement. (Ces activités sont très préoccupantes pour les Philippines puisque le récif se trouve à l’intérieur de la zone d’exclusion économique de 200 milles des Philippines.
Les Philippines ont qualifié les actions de la Chine d’« invasion rampante ». La stratégie bien rôdée des chinois pour occuper un récif est tout d’abord de le marquer par des bouées de navigation, puis par des amers en béton plus permanents. Viennent ensuite des abris temporaires en bois ou en bambou, et sauf opposition ferme, des fortifications militaires sont ensuite édifiées8.
En 1994 et 1999, la Chine a commencé la construction de structures sur pilotis pendant que la marine philippienne n’était pas en patrouille sur les lieux en raison de la période de mousson. Après ces constructions, le gouvernement philippien a protesté mais le gouvernement chinois a précisé qu’il ne s’agissait que d’abris pour les pêcheurs. En 1999, de nouvelles protestation des Philippines ont lieu après la construction de nouvelles structures qui ressemblent à des installations militaires.
Les Philippines ont pris la décision de ne pas détruire les structures chinoises afin de ne pas conduire à une escalade des tensions.
Le 11 juillet 2012, une frégate chinoise de type 053 Dongguan s’est échouée sur le récif et a provoqué une situation diplomatique délicate. Le bateau a par la suite été remorqué dans une base chinoise.
En 2015, le Center for Strategic and International Studies publie des images satellites montrant que des navires chinois sont en train de construire une île sur le récif.
Dans les photos aériennes disponibles en 2016, la passe vers le lagon a été aménagée pour la navigation, les deux tiers de l’atoll ont été exhaussés sous forme d’île sablonneuse bordée de brise-lames en béton ; un aéroport a été construit, et une base militaire permanente est en cours de construction.
Ce phare est actif avec un plan focal à 58 mètres de hauteur (190 pieds) ; Signal : Pas d’informations. C’est une tour octogonale de 60 mètres de hauteur (197 pieds) avec une lanterne et galerie d’observation rouge, fixée à un bâtiment d’équipement de 2 étages. Le phare est peint en blanc et rouge.
http://mondedesphares.fr/
Fiery Cross est un récif situé dans les îles Spratleys en Mer de Chine méridionale.
Il est contrôlé par la République populaire de Chine depuis 1988, date de la construction d'un "observatoire de la vie marine", mais est revendiqué par les Philippines, le Viet-Nam et Taïwan. Le récif est contrôlé par environ 200 militaires chinois.
Depuis 2014, la Chine a effectué un remblayage d'une partie du récif et construit une grande ile artificielle de 2,74 km2 pour permettre la construction d'une piste d'atterrissage de 3125 m et d'un port. La Chine a effectué un test d'atterrissage de deux avions civils sur cette piste en janvier 2016.
AviationsMilitaires.net
" Le récif de Fiery Cross, également connu sous sa désignation chinoise d'ile Yongshu, a été largement remanié et agrandi entre 2014 et 2016 par les autorités chinoises. Celles-ci ont voulu en faire une base aérienne et navale stratégique dans la partie sud des eaux territoriales qu'elles revendiquent.
Le site est localisé dans la partie occidentale de l'archipel des îles Spratleys, entre la côte vietnamienne et l'île de Bornéo. Sa superficie est désormais de 274 hectares, suffisamment pour abriter une longue piste (environ trois kilomètres), utilisable par des bombardiers stratégiques, des chasseurs et des avions civils (premier vol répertorié le 6 janvier 2016, un Airbus A319 de la compagnie Hainan Airlines), ainsi qu'un port militaire et des installations de soutien.
Récif de Subi WIKIPEDIA
Le récif de Subi (Zhubi Reef / chinois : 渚碧礁 ; pinyin : zhǔbì jiāo / Zamora / đá Xu Bi) est un récif contrôlé par la République populaire de Chine en mer de Chine méridionale.
Géographie
Le récif de Subi est un atoll de 5,2 km de longueur en NE-SE et de 3,46 km dans sa plus grande largeur. Sa superficie totale (incluant le récif et son lagon) est de 16 km2, et le lagon fait jusqu'à 22 m de profondeur1.
Le récif est situé à 24 km (13,0 NM) de l'île Thitu, la seconde des Spratleys par la taille, occupée par les Philippines, et à 7,7 NM du récif le plus à l'ouest du lagon de Thi-Tu.
C'est à l'origine un atoll fermé, qui n'émerge qu'à marée basse. Aucune description n'a jamais mentionné un quelconque point du récif restant émergé à marée haute, que ce soit une caye ou un simple rocher.
En 2016, la cour permanente d'arbitrage de La Haye a estimé et jugé que le récif « dans ses conditions naturelles » était techniquement un récif découvrant, qui par lui-même ne justifie ni eaux territoriales, ni zone économique exclusive.
Histoire et artificialisation
L'atoll de Subi a été transformé en île artificielle à partir de 2014, d'où sa présente désignation d'« île » (礁 en chinois). La base abrite en 2014 une garnison de 200 militaires3.
Fin 2015 le récif avait été transformé en une île artificielle de 3,95 km24,5.
Il a fait l'objet d'aménagements très importants dans le cadre de la grande muraille de sable, le transformant en une importante base aéronavale chinoise. Il dispose d'une station météorologique et d'un radar de surveillance météo, d'un quai d'appontement et d'un plot d'hélicoptère. Le chenal permettant d'accéder au lagon y a été balisé Depuis 2015 les chinois y ont installé une base militaire et une piste d'atterrissage de 3 000 m et un phare de 55m opérant depuis 201612. Un chenal d'accès a été creusé au sud de l'atoll.
En septembre 2015, des photographies aériennes montrent la construction d'une piste aérienne de 3 000 m ainsi que de nombreux autres équipements sur le récif.
Un premier vol aérien commercial vers ce nouveau aéroport fut réalisé en juillet 2016 par un Boeing 737-800 de la Hainan Airlines.
Situation juridique
L'absence juridique d'eaux territoriales autour de la base aéronavale rend sa défense militaire diplomatiquement délicate. Au regard de la convention sur le droit de la mer, le récif de Subi superpose le statut de récif découvrant et d'île artificielle.
Indépendamment de savoir si un récif découvrant peut ou non faire l'objet d'une revendication de souveraineté, position revendiquée par la Chine, le fait est qu'un tel récif ne peut pas être associé à des eaux territoriales2, y compris lorsqu'il a été transformé en île artificielle.
En théorie, le récif étant une formation corallienne située à moins de 12 NM de la formation corallienne portant l'île Thitu (également revendiquée par la Chine), la ligne de base associée à cette dernière île pourrait théoriquement inclure l'ensemble de ce sous-archipel y compris le récif de Subi, ce qui ferait profiter à ce dernier d'une extension des eaux territoriales de l'île. Cependant, l'île est occupée de fait par les Philippines, et le récif se trouve de ce point de vue dans des eaux susceptibles d'être revendiquées comme territoriales par les Philippines.
Défense de l'approche de la base chinoise
En avril 2015, un avion de patrouille maritime philippin s'approchant du récif s'est vu opposer une « attitude agressive » de la part d'un bâtiment militaire chinois15.
Toujours en 2015, le bâtiment de guerre américain USS Lassen s'est approché à moins de 12 miles nautiques du récif, conduisant le ministère des affaires étrangères chinois à qualifier cette action de « provocation » et à affirmer que la Chine continuera à bâtir sa grande muraille de sable en mer de Chine méridionale. La marine américaine a de son côté qualifié son approche d'exercice normal dans le cadre du « droit de libre circulation maritime », des exercices similaires étant réalisés entre 12 et 28 fois par an.
En novembre 2015, deux B-52 américains ont survolé l'espace aérien correspondant. Ils furent contactés par le contrôle au sol chinois, mais purent poursuivre leur mission sans être inquiétés.
Récifs de Gaven
Les récifs de Gaven (chinois: Nanxun Jiao南薰 礁 et Xinan Jiao西南 礁, vietnamiens : Đá Ga Ven et Đá Lạc , Tagalog : Burgos) sont un groupe de deux récifs de la banque Tizard des îles Spratly dans la mer de Chine méridionale .
Ils sont occupés et contrôlés par la Chine (RPC) dans le cadre de Sansha , et revendiqués par Taiwan , les Philippines et le Vietnam . Ils ont une plate-forme d'approvisionnement et une forteresse de récif.
Le récif nord (Nanxun Jiao) comprend 86 hectares (210 acres) et son point culminant est de 1,9 mètres (6 pieds 3 pouces) au-dessus du niveau de la mer. Le récif sud (Xinan Jiao) s'étend sur 67 ha (170 acres). [1] Depuis 2014, le récif nord a fait l'objet d'importantes activités de remise en état. [2]
Caractéristiques géographiques
Le 12 juillet 2016, le tribunal de la Cour permanente d'arbitrage a conclu qu'aux fins de l'article 121 (3) de la Convention , les éléments de marée haute de Gaven Reef (Nord) sont des roches qui ne peuvent pas soutenir l'habitation humaine ou la vie économique de leur propre et en conséquence aura droit à 12 nm de mer territoriale mesurée à partir de sa ligne de base, mais sans zone économique exclusive ni plateau continental. [3] L' APC a également conclu que Gaven Reef (sud) est, ou dans son état naturel était, exposé à marée basse et submergé à marée haute et qu'il s'agit, par conséquent, de hautes zone ou plateau continental. .
Développement militaire
La plate-forme d'approvisionnement sur les récifs a des canons anti-aériens , des canons navals , des radars de recherche et des équipements de radiocommunications, [4] et des travaux de remise en état pendant 2014-15 ont étendu sa superficie à 0,136 kilomètres carrés (0,053 miles carrés). [2]
Jonson South reef
Le récif de Johnson du Sud, aussi appelé Mabini par les Philippins, vietnamien : Đá Gạc Ma est un récif situé dans les îles Spratleys en mer de Chine méridionale faisant partie d'un atoll ancien, dégradé et submergé, le Banc de l'Union.
A 350 kilometres1 à l'ouest des Palawan, il est inclus dans la zone économique exclusive de 370 km, 200 milles marins, revendiquée par les Philippines.
Il est contrôlé par la République populaire de Chine mais est revendiqué par les Philippines, le Viet-Nam et Taïwan. Il fait l'objet d'aménagement dans le cadre de la Grande muraille de sable2.
Géographie
Carte de l'atoll Union Banks
Le récif de Johnson du Sud à l’extrémité sud-ouest de l'atoll Union Banks est adjacent au récif de Collins, (parfois appelé Johnson North Reef) qui est 6,4 km au nord-ouest.
Il est immergé à marée haute.
L'atoll submergé Union Banks est long de 55 kilomètres de Johnson South Reef, au sud-ouest, à Whitson Reef, au nord-est, et est large de 15 kilomètres. Sa superficie totale mesure 461 km². Le lagon central est profond de 53 mètres3.
Histoire
Le récif de Johnson du Sud est le lieu de la bataille navale entre la République Populaire de Chine et la République Socialiste du Viêt Nam au cours de la guerre sino-vietnamienne. Ce conflit est connu des Occidentaux comme ayant duré du 17 février au 16 mars 1979 mais l'état de guerre s'est, en réalité, prolongé jusqu'en 1990.
Le 14 mars 1988, la marine chinoise, venue avec 3 frégates et un cuirassé, fut empêchée de débarquer sur le récif par une centaine de soldats vietnamiens du génie venu construire une borne et planter un drapeau.
L'Armée Populaire de Libération (APL) à filmé l'attaque et immortalisé l’évènement dans un documentaire de propagande de 3 minutes 30, avec pour titre « 3.14 », 14 mars en chinois, visible sur Internet8. Des extraits de cette vidéo ont été repris dans quelques documentaires tel Spratleys, du rififi en mer de Chine. On y voit les soldats vietnamiens debout et alignés sur leur récif avec de l'eau jusqu'aux genoux, preuve que ce récif est submergé à marée haute, agiter leurs drapeaux et se faire abattre par les tirs des canons des frégates. Le commentateur chinois dit : "Ils ont tiré les premiers ! Voilà comment la Chine traite les envahisseurs." Selon les Chinois, un soldat de l'APL aurait été blessé ; selon les sources vietnamiennes, 6 auraient été tués et 18 blessés.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM, ou UNCLOS) a été finalisée le 10 décembre 1982. Cette loi accorde très peu de valeur aux revendications sur des bases historiques (lesquelles donnent lieu à des querelles sans fin) et au contraire instaure des zones économiques exclusives (ZEE), un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources. Une ZEE s'étend à partir de la ligne de base et à partir des terres ou îles naturelles et habitables de l'État jusqu'à 200 milles marins (environ 370 km). Les Philippines ont ratifié la convention le 8 mai 1984 et l'Indonésie le 3 février 19866. La République populaire de Chine, qui ne possédait rien dans l'archipel, voyait ses revendications, basées sur des droits ancestraux exprimés dans sa carte à ligne en neuf traits, mises à mal.
La Chine affirme qu'en mars 1987, la 14e session de l'Assemblée de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO à Paris, dont le but est "de se faire une idée exacte de la valeur que représentent les océans pour l'Humanité" a adopté un plan mondial de surveillance du niveau de la mer et confié à la Chine la construction d’une station océanographique. Bien que l'UNESCO, n'ait pas spécifié de zones précises, il est évident, comme l'a affirmé le magazine Far Eastern Economic Review en 1992, que la Chine n'avait pas la mission de construire cette station dans une zone disputée et encore moins dans la zone économique exclusive que les Philippines avaient revendiquée dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. La Chine a pris ce prétexte pour occuper certains récifs7. La RPC choisit de construire cette station sur le récif de Fiery Cross car il est isolé et à plus de 200 miles nautiques des côtes des pays environnants.
En 1988, la Chine entrepris de prendre possession du récif de Johnson Sud dans l’atoll du banc de l'Union, aux Spratleys. Le banc de l'Union est un atoll effondré long de 55 km qui comprend 2 îles ; l'une habitable, île Sin Cowe, occupée par le Viêt Nam et l'îlot, Sin Cowe Est, ausi sous contôle vietnamien, ainsi que 19 récifs et haut-fonds.
Transformation en île artificielle
La RPC a attendu patiemment, signant même avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN), en novembre 2002, une « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale ». Dès 2009, elle s'est montrée plus agressive avec sa Note verbale adressé à l'ONU, bloquant les dépôts de demandes d'ZEE de la Malaisie et du Viet Nam. En effet la UNCLOS ne gère pas les conflits territoriaux des États lesquels doivent au préalable négocier entre eux puis présenter une demande à partir de terres non disputés. C'est sur la deuxième page de cette note verbale de 2009 qu'est apparue la seule version officielle de la carte à ligne en neuf traits où la Chine revendique la quasi-totalité de cette mer.
Fin 2013, la RPC a commencé des travaux titanesques : 7 bases militaires sur 7 îles artificielles dont 3 dans la zone économique exclusive revendiquée par les Philippines ; activité présumée illégale, car la construction d'îles artificielles nécessite l'accord du pays propriétaire de la ZEE :
Pour remblayer le total de 13,5 km2 de 7 îles artificielles construites sur 9 récifs, la Chine a dû détruire le volume équivalent de récifs environnants occasionnant des dégâts considérables et irréversibles à l’environnement1
Carte de la revendication territoriale des Philippines, montrant les eaux intérieures, la mer territoriale, les limites des traités internationaux et de la zone économique exclusive où se trouve ce récif.4
Hughes Reef
(Chinese: 东门礁; pinyin: Dōngmén jiāo, Vietnamese: đá Tư Nghĩa) is a reef in Union Banks in the Spratly group of islands, South China Sea claimed by the PRC (China), the ROC (Taiwan), the Philippines, Malaysia, and Vietnam. It is only above water at low tide.[1]
The PRC has reclaimed land on the reef, bringing its area to 7.6 hectares, and occupied the reef.[2] The reef has a lighthouse[3] on top of a two storied defence outpost.[4]
Geographical features
On 12 July 2016, the tribunal of the Permanent Court of Arbitration concluded that Hughes Reef is, or in its natural condition was, exposed at low tide and submerged at high tide and, accordingly, its low-tide elevations do not generate an entitlement to a territorial sea, exclusive economic zone or continental shelf.[5]
Military development[edit]
In late 2016, photographs emerged which suggested that Hughes Reef has been armed with anti-aircraft weapons and a CIWS missile-defence system.[6]
Cuarteron Reef’s New Radar:
The China Coast Guard’s Best New Toy?
Worry over the radar’s military implications should take a backseat to its civil uses.
By Steven Stashwick March 29, 2016 The Diplomat
Last fall, Chinese lighthouses began operating on the reclaimed Cuarteron and Johnson South reefs in the South China Sea’s disputed Spratly Islands. Observers worried that China would use the new infrastructure to bolster its legal claims and authority over the area. But in February, when the Center for Strategic and International Study (CSIS) revealed that China had also built what appear to be advanced radar installations on those reefs, the legal concern shifted to a military one.
Gregory Poling of the Center’s Asian Maritime Transparency Initiative (AMTI) told the Washington Post that the apparent High Frequency radar on Cuarteron Reef, especially, was critical to a “Chinese anti-access area denial strategy that sought to reduce the ability of the U.S. to operate freely in the South China Sea.” However, while China’s new radars are a serious new capability, it is not clear how they would inhibit U.S. operations except in an open military clash. Nor is it clear in that scenario that these sites could even survive for very long. Instead, the United States should consider that China’s radars in the Spratlys are likely far more important to cementing its civil control than directing its navy and air force.
Why does “High Frequency radar” merit so much interest? In the Cold War, over-the-horizon High Frequency (HF) radar systems were deployed by both sides to provide early warning of masses of nuclear-armed bombers or missiles closing in from across the ocean.
High Frequency (HF) waves are actually much lower than frequencies used by the radars carried on ships and airplanes, which typically use the Ultra- or Super-High frequency bands. Those lower frequency radio waves lose less energy as they travel through the air, allowing them to reach much farther distances. The tradeoff is that HF waves also carry far less precise information than navigation or targeting requires. HF surface wave radars may have ranges out to 200 nautical miles, and other HF radars can bounce signals off the lower atmosphere back towards the earth and detect ships and aircraft over 1500nm away. .