SYNTHESE

PLAN


Bailièvre étant situé en Ardenne, le premier chapitre a  donc naturellement traité de cette partie de la Belgique.


Le deuxième chapitre a traité de la géologie.En nous basant sur la carte géologique au 1/40 000° et les photos aériennes, nous avons essayé de reconnaître sur le terrain l'allure générale de la tectonique et l'essentiel de la stratigraphie.


Nous sommes passés ensuite à l'examen de l'essence même du sol : formes du terrain et réseau hydrographique.


En annonçant pour suivre l'étude de la nature du terrain et du revêtement biologique, nous entendions examiner la couche arable, son influence sur le revétement botanique et la présence animale.


Les faits humains se sont divisés en deux parties:l'une purement géographique et l'autre, plutot sooiologique.


Synthèse


Lorsqu'on étudie une région au point de vue géographique, on fait oeuvre de synthèse, en montrant que sur un territoire donné, tous les éléments physiques, biologiques et humains se combinent en une formation originale, distincte de tout ce qui 1'entoure; on transforme cette région en un paysage. Cette combinaison, ce paysage, voilà l'objet de la géographie.


Dans le cadre de ce travail, nous nous proposions de mettre en évidence le caractère propre du village de Bailièvre. Mais son originalité ne se laisse pas enfermer dans les limites administratives de la commune. La dernière partie de cette synthèse en définit et situe l'objet de cette monographie et en dégage les traits généraux par la détermination de trois grandes entités.


Avant cela, qu'il nous soit permis de rappeler notre plan. ( voir ci-contre )

Les critiques et les réserves dont il faut l'entourer indiqueront ce qu'on est en droit d'y trouver mais aussi ce qu'il est vain d'y chercher.


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En Famenne, on distingue d'ordinaire deux régions qui, en se succédant, constituent la transition entre le Condroz et l'Ardenne.


Il y a d'abord la dépression schisteuse puis un plateau calcaire, sorte de palier vers le massif ardennais. Il est donc normal que nous ayons fait une distinction entre un plateau méridional et une vallée, du nom de la petite rivière qui y coule: la Heppe. Mais sur le versant nord de cette valléee, nous voyons se dessiner un nouveau paysage. Chose remarquable, ces trois régions se distinguent toujours à peu près dans les mêmes limites, que ce soit en géologie, en morphologie, en hydrographie et même au point de vue humain.


Nous pouvons caractériser le Plateau méridional, entre Bailièvre et Salles, par les trois dénominations : plateau, calcaires givétiens, terres labourables.


La vallée de la Heppe est résumée par les mots : vallée, schistes et calcaires frasmiens, prairies.


La vallée du Rieu Teron s'identifie, quant à elle, à : vallée, schistes et grès famenniens, forêts.


En donnant à ces trois divisions du paysage "Bailièvre", des dénominations morphologiques nous montrons que le relief est l'élément dominant, celui qu'on distingue d'abord. Par ailleurs, deux fois sur trois, une qualification hydrographique y est adjointe.


Puisque le relief est la caractéristique essentielle, il nous a fourni aussi les limites naturelles de notre étude.


La vallée qui déprime au sud le plateau méridional suit approximativement la frontière administrative entre les communes de Salles et de Bailièvre et elle sera notre limite. Au nord, nous nous bornerons à la crête fermant la vallée du Rieu Teron. La limite administrative n'est pas loin mais au nord-ouest, nous négligeons la hameau de Désiviers qui vit d'une vie séparée et dont quelques unes seulesment parmi les habitations sont construites sur le territoire de Bailièvre.


Les limites orientale et occidentale ne sont pas naturelles car l'élément physique est constant dans la direction approximative des parallèles. A l'ouest, nous nous arrêterons à la frontière franco-belge. A l'est, nous nous bornerons au méridien de la Chapelle de l'Arbrisseau, ancien signal géodésique, situé sur la commune de Salles. De ce coté, la limite administative est assez loin.Nous avons pris cette liberté pour mieux suivre la continuité des accidents géologiques, topographiques et hydrographiques vers l'Est.