Ho chi minh

HO CHI MING ( SAIGON )

Arrivée à HO CHI MINH VILLE (SAIGON)

Excursion à MY THO, sur le Mékong


01 mars 2002

Excursion à  MY THO au Delta du Mékong, durée ± 6 heures.


Le Delta du Mékong est constitué d'un gigantesque réseau de canaux de toutes tailles qui se jette dans le fleuve Mékong (« Cuu Long » en vietnamien, qui signifie « Neuf dragons »).  Celui-ci, prenant sa source au Tibet, est l'un des plus longs fleuves d'Asie.


A deux heures de route de Ho Chi Minh Ville, My Tho est une cité calme et prospère.  Rendue célèbre par ses vergers luxuriants et ses immenses rizières, le climat y est chaud tout au long de l'année.  My Tho a une très ancienne tradition commerciale qui remonte à 1680 lorsque les Chinois vinrent s'installer dans la province.  A la fin du 19e siècle, les Français créèrent une ligne de chemin de fer entre Saigon et My Tho, qui fit de cette dernière l'un des principaux centres d'exportation de riz du pays.


La pagode de Vinh Trang, vieille de 150 ans, combine des éléments d'architecture chinoise, vietnamienne, khmère et française.  Promenade en bateau sur le Mékong pour visiter une plantation d'arbres fruitiers et une ferme d'orchidées.


Retour au bateau en fin d'aprèsmidi.


My Tho.


 

De toutes les villes du delta du Mékong, Mg Tho est la plus proche de Ho Chi Minh-Ville.  Il suffit de 1 h 30 pour parcourir les 72 km qui les séparent. 


Capitale de la province de Tièn Giang, située sur la rive nord d'un des neuf bras du Mékong, Mg Tho reste le premier port fluvial du delta, par où transitent les cargos en route pour le Cambodge.  Si la campagne environnante constitue l'un des plus luxuriants jardins du Vietnam, avec ses aréquiers, ses cocotiers, ses bananiers, ses manguiers, la ville par elle-même n'a aucun intérêt. En revanche, prendre quelques heures pour partir en bateau à la découverte des îles voisines, entre terre et mer.


Voilà un port où l'on mange bien et où les femmes avaient la réputation d'être particulièrement belles (la femme de l'empereur Bâo Dai venait d'ici).  D'ailleurs, le nom même de My Tho signifie à la fois « la bonne herbe parfumée  et  la jeune fille parfumée ». Anecdote intéressante pour les nostalgiques : le long des quais, on trouvait encore dans les années 50 d'exotiques pirogues surnommées "barques d'amour". Ces sampans du plaisir et du rêve ont aujourd'hui disparu.




Visite de SAIGON & CHOLON

Ho Chi Minh.(Saigon)


Topographie de la ville


La ville compte environ 7 millions d'habitants et elle est divisée en 12 arrondissements, que l'on appelle Qu'an (ça vient du français quartier), numérotés de 1 à 12.  Le 1e arrondissement forme le noyau du centre-ville, coincé entre la rivière de Saigon (attention celle-ci n'est ni le Mékong, ni un bras du Mékong), l'arroyo Thi Nghè (au nord-est) et l'arroyo Bén Nghé (au sud).


L'essentiel de Saigon est concentré dans ce périmètre aux avenues rectilignes se coupant à angle droit (c'est une ancienne ville coloniale, ne l'oubliez pas!) : grands et petits hôtels, pensions, logements chez l'habitant, principaux monuments et musées.  Il y a trois axes historiques qui structurent la cité : Dong Khoi (ex-rue Catinat), qui va de la rivière à la cathédrale.  Parallèle mais plus large que celle-ci, l'avenue Nguyên Huê commence aussi sur les quais et se termine à l'hôtel de ville (siège du comité populaire), coupant au passage le boulevard Lê Loï, lequel commence par le théâtre municipal et se termine au marché Bén Thành.


Les rues portent des noms vietnamiens depuis l'indépendance du SudVietnam en 1956, mais beaucoup ont été rebaptisées après la prise de la ville par les communistes en avril 1975.  Seules 4 rues de Saigon portent encore des noms français : la rue Pasteur, la rue Calmette, la rue Alexandrede-Rhodes et la rue Yersin.  Louis Pasteur est considéré au Vietnam comme un « bienfaiteur de l'humanité ». Albert Calmette inventa le vaccin contre la tuberculose.  Alexandre Yersin a fondé Dalat, introduit l'hévéa en Indochine et découvert le bacille de la peste.  Faites de la science et vous entrerez dans la postérité!  Quant à Alexandre de Rhodes, il est ce père jésuite du XVIIe siècle qui romanisa la langue vietnamienne en lui donnant des caractères latins.


•L'avenue Nguyên Huê : les "Champs-Élysées" de Saigon!


Cette avenue, longue de 750 m et large de 70 m, relie l'hôtel de ville à la rivière.  Ancien canal comblé au début du siècle pour devenir le boulevard Charner à l'époque coloniale, c'est aujourd'hui un des axes principaux de la ville avec la rue Dong Khoi (moins large mais plus longue).  Dans la partie haute, autour de l'hôtel de ville et du croisement avec le boulevard Lê Loi, l'animation bat son plein : ballet incessant de vélomoteurs, de cyclopousse et de voitures. À mesure que l'on descend, la foule se raréfie.  Remarquer des deux côtés de l'avenue les tours modernes (hôtels, bureaux), symboles éclatants de la fièvre économique qui règne ici depuis l'ouverture du pays.  C'est l'avenue la plus convoitée par les investisseurs étrangers.

Avant et pendant la fête du Tét, l'avenue se transforme en un vaste marché aux fleurs où les Saigonnais viennent en famille acheter les traditionnelles fleurs jaunes de prunier, pour décorer leurs maisons.


* L'hôtel de ville


Il ferme la perspective de l'avenue Nguyên Huê au nord.  Sans doute le monument le plus discuté, le plus critiqué, le plus vilipendé de Saigon.  Il a eu droit à tout : "désastreuse pâtisserie de style néo-Renaissance", " style chou à la crème"  etc.  Construit entre 1900 et 1908, décoré par un dénommé Ruffier, qui le chargea de mascarons et de colonnettes corinthiennes (bonjour les Grecs!), il offre une très plaisante façade qui n'est pas vraiment le "gros gâteau kitsch" , que l'on dit et que l'on répète (sans avoir pris la peine de bien le regarder).  Eh bien, nous, on le préfère cent fois au très austère et très prétentieux hôtel de ville néo-Renaissance (aussi) de Paris!  Et on trouve même que l'hôtel de ville, aujourd'hui siège du Comité populaire, est l'un des plus chouettes monuments de l'époque coloniale à Saigon.


Sur le terre-plein gazonné situé devant l'hôtel de ville, au commencement de l'avenue Nguyen Hué, se dresse une statue de Ho Chi Minh avec un enfant, oeuvre de Diop Minh Châu.


* La rue Dong Khoi :


Entre la cathédrale Notre-Dame et la rivière, l'ancienne rue Catinat constitue une des artères vitales de la ville.  Rectiligne et ombragée, bordée de quelques hautes tours modernes (hôtels, bureaux) construites dans la fin des années 90. À l'époque coloniale, « du temps des Français »; cette voie s'appelait la rue Catinat, nom du navire amiral de la flotte française qui accosta là au siècle dernier.


* La cathédrale Notre-Dame


Située à l'extrémité de la rue Dong Khoi, sur la place de la Commune-de-Paris (où se trouve la poste centrale), la cathédrale est l'un des monuments le plus typiquement « France profonde » de Saigon. Il s'agit ici d'une bonne grosse église construite de 1877 à 1880 dans un style néo-roman, coiffée de deux clochers carrés et de flèches de 40 m de hauteur que l'on voit de toutes les hautes terrasses (d'hôtel notamment) de la ville.  Un repère essentiel, donc.  Sa façade de brique rouge et de pierre cache un intérieur très sobre, à la décoration pauvre


•La Poste centrale : (place de la Commune-de-Paris).


À droite de la cathédrale en venant de la rivière.  Ouverte tous les jours de 6 h 30 à 22 h. Une des perles de l'architecture coloniale française à Saigon.  Construite de 1886 à 1891, elle abrite une immense charpente métallique, oeuvre de Gustave Eiffel (les Vietnamiens adorent la tour Eiffel qui est représentée en ville un peu partout), et une verrière comme on les faisait à l'époque de l'Expo universelle.  Les couleurs vert d'eau-bleu ciel des murs, l'espace, la fraîcheur due aux ventilateurs suspendus à la verrière, en font un endroit délicieusement rétro et agréable.  Remarquer le grand tableau de l'oncle Hô dans le fond du bâtiment.